Dans une étape importante vers le renforcement des soins familiaux et communautaires, l’Association Sisterhoods du Kenya – Catholic Care for Children Kenya (AOSK-CCCK) a organisé un atelier de démarrage pour les administrateurs des CCI en janvier 2025. Ce rassemblement n’était pas seulement une orientation, c’était un appel à l’action, un moment crucial dans la mission en cours visant à garantir que les enfants grandissent dans des environnements familiaux nourrissants plutôt que dans des institutions.
Donner aux administrateurs les moyens d’agir grâce à des directives nationales
L’atelier visait à informer les administrateurs des institutions de protection de l’enfance (CCI) sur les directives nationales du Kenya sur les programmes de protection de l’enfance et la loi sur l’enfance de 2022. Ces directives établissent des normes minimales de soins et fournissent un cadre clair aux acteurs étatiques et non étatiques pour mettre en œuvre des programmes de garde d’enfants qui respectent les droits des enfants.
En mettant l’accent sur les soins familiaux et communautaires, les lignes directrices visent à :
✔ Prévenir l’institutionnalisation inutile des enfants.
✔ Renforcer la réinsertion familiale par un accompagnement structuré.
✔ Assurer une coordination, un suivi et une évaluation appropriés des programmes de protection de l’enfance.
✔ Aligner les efforts du Kenya en matière de protection de l’enfance sur le pilier social de la Vision 2030.

Le dévoilement de ces lignes directrices a marqué un moment transformateur, mettant l’accent sur le développement holistique de l’enfant, y compris la santé, l’éducation, la sécurité et le bien-être émotionnel.
Comprendre la loi sur l’enfance de 2022
La loi sur l’enfance de 2022 a également constitué un axe essentiel, dotant les administrateurs des CCI du cadre juridique nécessaire pour protéger les enfants contre les abus, la négligence et l’exploitation. Ses principales dispositions comprennent :
🔹 Signalement obligatoire : Les particuliers et les institutions doivent signaler tout soupçon de maltraitance ou de négligence envers les enfants, sous peine de conséquences juridiques en cas de manquement.
🔹Mesures de protection solides : assurer le bien-être des enfants grâce à la recherche des familles, à des soins alternatifs et à une réintégration communautaire.
Un engagement pour le changement : la nomination des administrateurs du CCI
Au-delà de l’acquisition d’informations juridiques et politiques, les administrateurs des CCI ont participé à une cérémonie officielle de mise en service, réaffirmant ainsi leur engagement envers la phase II du programme CCCK. Forts d’une motivation renouvelée, ils se sont engagés à collaborer avec le CCCK pour :
✅ Transférer davantage d’enfants des institutions vers les familles et les soins alternatifs.
✅ Renforcer l’implication de la communauté dans la protection de l’enfance.
✅ Plaider pour la mise en œuvre de politiques et des réformes durables des soins.

Une vague d’enthousiasme et de détermination a rempli la salle lorsque la secrétaire exécutive de l’AOSK, Sr. Pasilisa Namikoye a présidé le lancement officiel de la phase II. Lors du dévoilement de la nouvelle bannière, les administrateurs ont récité avec passion les objectifs du programme, suscitant une vision commune du changement.